Il est extrêmement peu fréquent de retrouver un trouble ou un besoin spécifique d'apprentissage seul. On évoque souvent des syndromes, des troubles associés ou même des constellations des dys. Plus techniquement, on parlera aussi de comorbidité, autre terme utilisé pour évoquer les multi-dys ou les associations de troubles ou de spécificités de l'apprentissage.

 

La dysgraphie est généralement associée à d’autres profils « dys » comme la dyslexie, la dysorthographie ou la dyspraxie ou encore à d'autres profils neuroatypiques comme, très souvent, les profils APIE/HPI ou TDA/H.

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Il est par contre très courant d'effectuer des tests uniquement pour les symptômes les plus perturbateurs. Du moins dans un premier temps.

Les délais pour la passation des tests et, ensuite, le nombre de séances de rééducation à prévoir demandent un investissement certain en temps et en moyens financiers. Il n'est dès lors pas toujours possible d'effectuer directement les démarches pour toutes les difficultés.
 

Il est donc important de garder à l'esprit qu'un trouble ou une spécificité d'apprentissage est rarement isolé. Une même difficulté à la base, pas toujours facile à identifier, peut percoler à différents niveaux et affecter plusieurs tâches d'apprentissage.

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C'est notamment pour cette raison que la rééducation en écriture ne passe par des lignes et des lignes d'écriture. Toutes sortes de facteurs peuvent causer un trouble en écriture : la motricité, l'orientation spatiale et temporelle, l'assimilation du schéma corporel, le balayage visuel, la précocité intellectuelle, les troubles de la mémoire et/ou de l'attention, etc.

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Il est important d'essayer de cibler au mieux la source des difficultés avec l'aide d'autres intervenants si nécessaire. Le but étant d'orienter au plus vite vers la rééducation la plus efficace tenant compte des spécificités et des priorités propres à chaque profil.