A 19 ans, après un an aux Etats-Unis où j’ai pu rencontrer des personnes fabuleuses de tous les horizons, je me suis lancée dans un Master en Sociologie (UCLouvain). Etudes passionnantes et très enrichissantes !

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Ensuite, plusieurs voies se sont offertes à moi et j’ai choisi de m’orienter vers la consultance en Ressources Humaines où j’ai travaillé pendant plus de 13 ans. J’y ai aussi rencontré des personnes formidables qui m’ont appris énormément mais après ces belles années, j’avais envie de me diriger vers quelque chose de plus concret et de moins orienté « business ».

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En parallèle, coté vie privée, je suis devenue maman de deux adorables têtes blondes ! L’aîné, curieux de tout, mais peu fort à l’aise ni intéressé par les gestes d’écriture, m’a fait découvrir les profils plus atypiques. J’ai notamment rencontré, pour l’aider, une graphothérapeute admirable qui est parvenue à lui redonner le goût d’écrire!

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Tout ce que je lisais sur la dysgraphie, sur les besoins spécifiques d’apprentissage, sur les profils plus atypiques me passionnait et me parlait aussi, avons-le ! Rien de plus captivant que de se pencher sur le développement du cerveau, sur les neurosciences, sur les rythmes et les spécificités propres à chacun, sur les blocages qui peuvent survenir mais aussi se dissoudre, …

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J’ai donc commencé à me former en Belgique pour devenir graphothérapeute (ACADEG) et j’ai terminé ma formation à Paris (LE GESTE) avant de la compléter par une formation plus large sur les différents troubles d’apprentissage en graphothérapie clinique et pathologique (LE GESTE). J’y ai rencontré des personnes passionnantes et passionnées qui m’ont énormément appris. Tout m’intéressait et j’étais vraiment débordée d’envie d’en savoir plus sur le sujet !

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J’ai par la suite suivi plusieurs enfants, coachée par Mme Nizet (graphothérapeute), avant de voler de mes propres ailes !

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J’ai ensuite été contactée pour un projet de deux ans financé par le Ministère de l’Education de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). Nous avons eu la chance de travailler à plusieurs sur le projet et d’être en contact avec plusieurs écoles de tous réseaux confondus. Nous avons eu l’occasion de nous former, de beaucoup lire sur les différents profils à besoins spécifiques d’apprentissage, d’assister à de nombreuses formations et conférences et d’être en contact avec toute une série d’experts. En est ressorti une série de fiches-outils sur les profils à besoins spécifiques d’apprentissage et sur les aménagements à mettre en place en classe et à l’école.

 

Pendant ces années, j’ai aussi eu l’occasion de donner un cours de français complémentaire à des élèves de première année secondaire ce qui m’a permis d’encore mieux comprendre ce que les enfants à besoins spécifiques d’apprentissage vivaient au quotidien en classe mais aussi de saisir la difficulté pour les professeurs de jongler avec la multitude de profils en face d’eux.

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Au point de vue personnel, mon deuxième adorable loustic, tout aussi pétillant et éveillé, compensait une dyslexie et une dysorthographie qui traînait dans la famille. Ils m’ont donc tous les deux guidée et ils continuent à m’apprendre beaucoup sur le sujet et sur les courageux efforts que ces élèves (et leurs parents tout comme leurs professeurs) doivent fournir.

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Je suis, par la suite, restée comme personne ressource pour les élèves à besoins spécifiques d’apprentissage dans l’école secondaire (1000 élèves) qui avait hébergé le projet. J’ai eu le privilège de continuer à me former et de travailler avec de nombreuses personnes passionnées qui m’ont appris énormément sur tous ces extraordinaires profils et sur le milieu de l’enseignement. J’y ai conseillé professeurs et parents, suivi les élèves de près, mis en place toute une série d’aménagements raisonnables, j’ai essayé de faire tomber les peurs et les freins de chacun (enfants, parents, professeurs, institution), de tenter à tout prix un changement de regard !

Il fut temps, à un certain moment, de les laisser délimiter leur propre projet et de me consacrer à d’autres écoles et à d’autres institutions, à d’autres parents et à d’autres enfants.

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Ensuite m'est venu l'idée de retourner encore me former (j'aime beaucoup cela ;-) pour compléter mes connaissances et mon expérience dans l'orientation des jeunes afin de les aider dans leur choix d'études que ce soit en secondaire ou après. Un moyen de faire le lien entre ma première vie professionnelle dans les ressources humaines (recrutement, analyse de compétences, aide à l'orientation, assessment, outplacement,..) et ma deuxième vie professionnelle, l'aide des jeunes dit neuroatypiques. 

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A chaque fois, toute rencontre est un cadeau, un échange, un partage et tout nouveau projet, une nouvelle aventure!

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Merci à toutes celles et à tous ceux qui m'ont accompagnée dans ce parcours!

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