La dyspraxie – Les dyspraxies

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La dyspraxie ou le trouble d’acquisition de la coordination (TAC) est un trouble durable du développement qui touche 4 à 7 % de la population. C’est un handicap invisible affectant la planification, l’organisation, l’exécution ainsi que l’automatisation des gestes et des mouvements.

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Certaines séquences de gestes ou de mouvements, banales pour la majorité (par exemple écrire un « a », ouvrir un cahier à la bonne page, fermer un bouton, dévisser une bouteille, fermer son cartable ou sa veste, …) seront laborieuses et épuisantes pour les profils dyspraxiques, affectant très vite l’estime de soi et la confiance en soi de la personne.

Ces difficultés apparaissent en général très tôt chez l’enfant et ne sont pas liées à un problème affectif, psychologique, social ou à une déficience intellectuelle.

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Il n’existe pas une dyspraxie mais des dyspraxies :

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• Constructive : difficulté à assembler, construire (-> lego, puzzles, constructions, …)
   

• Visuo-spatiale : difficulté dans l’orientation et l’organisation du regard (-> difficultés à voir le relief, à descendre/monter des escaliers, à évaluer les distances, à se repérer dans un lieu/dans un texte/sur une feuille/sur un plan…
   

• Idéatoire : difficulté dans le maniement des objets et des outils ( -> compas, latte, stylo, brosse à dent, etc.)
   

• Idéomotrice : difficulté à mimer, à reproduire des gestes
   

• Oro-faciale : difficulté avec les mouvements de la bouche et des yeux (-> difficultés à parler, chuchoter, souffler, articuler, faire un clin d’œil, etc.
   

• De l’habillage : difficulté à s’habiller, faire ses lacets, etc.

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Il est courant de retrouver plusieurs types de dyspraxie chez une même personne. Chaque profil dyspraxique sera donc différent et rencontrera des difficultés qui lui sont propres, parvenant à en compenser certaines et ayant besoin de beaucoup de supports pour d’autres.

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Les profils dyspraxiques rencontrent très souvent plus de difficultés dans le milieu scolaire : ouvrir son cartable, sortir ses affaires sans tout faire tomber par terre, garder ses affaires sur le banc, recopier du tableau, écrire, colorier sans dépasser, souligner un titre, construire un tableau à double entrée, reproduire une forme géométrique, reproduire les pas de danse pour le spectacle de fin d’année, se rendre seul à l’autre bout du bâtiment, s’habiller rapidement pour le cours d’éducation physique, manger son pique-nique sans salir ses vêtements et renverser sa gourde, etc. Mais également dans le milieu extra-scolaire et ensuite professionnel. Des solutions, de plus en plus nombreuses, existent cependant.

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Les problèmes en écriture et en dessin sont quasiment systématiques. Une aide thérapeutique est rapidement nécessaire pour essayer d’automatiser les gestes au mieux mais il arrive qu’un passage à l’outil informatique doive être envisagé.

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Un bilan multidisciplinaire est souvent conseillé afin d’orienter au mieux et au plus vite la personne et son entourage vers les rééducations  et les aides les plus adéquates.